vendredi 16 septembre 2016

Connais-tu ta position spirituelle ?


Il est triste de constater que beaucoup d'enfants de Dieu sont dans une position de combat spirituel physique lorsqu'ils prient. On a l'impression que l'ennemi est face à eux, que les démons sont tout autour d'eux, et que des liens ancestraux sont constamment attachés à leurs vies. Ils passent leur temps à "couper des liens", "à détruire des autels",  "à chercher les démons sous toutes les pierres", et c'est fatiguant, car ils vivent dans une peur constante. 
Où est la Paix que Jésus avait promise en Jean 14.27? :  "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point."
Il y a quelques années, j'ai assisté à une veillée de prière où l'un des participants faisait des gestes de boxe en priant. Comme s'il se battait avec une personne imaginaire. 
Même le sang de Jésus est utilisé comme une protection physique avec laquelle on "recouvre" ou "annule" des situations, des endroits, ou des personnes. 
Je rends grâce à Dieu pour sa Parole qui nous conduit dans la vérité qui libère. Jésus a dit: "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira." Jean 8.32. 
Ce matin, sachons une vérité simple mais puissante et qui changera votre approche dans le combat spirituel: 
Nous avons une double position spirituelle en tant qu'enfant de Dieu : 
1. Nous sommes debout sur la terre en Christ et impliqués dans le conflit avec les puissances des ténèbres. "Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorité, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes." Ephésiens 6.12. 
2.  Nous sommes assis avec Christ dans les lieux célestes. Ephésiens 2.6-7 : « ...il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ. »
N’oublions jamais ceci: 
Notre statut : Je suis enfant de Dieu
Ma position spirituelle :
Ø  Assis avec Christ dans les lieux célestes et (togg ci baatin). Ephésiens 1.3 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! »
Ø  Debout en Christ sur la terre. (taxaw temm ci zaïr ). Ephésiens 3.16 : « Afin que Dieu vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur (baatin)… »
J  Pour finir ce matin, je vous partage cette merveilleuse pensée de l'auteur Roy Lessin: 
Tu es assis (e) avec Christ à la droite de Dieu…
Il n’existe pas de position plus élevée !
Dieu t’aime d’un amour éternel…
Il n’existe pas d’amour plus profond !
Dieu t’invite à boire à la source de Ses délices…
Il n’existe pas de bénédictions plus pures !
Dieu partage son cœur avec toi dans la communion…
Il n’existe pas de communion plus intime !
Dieu veille sur toi par Sa tendre miséricorde…
Il n’existe pas de miséricorde plus tendre !
Dieu est avec toi et Il ne t’abandonnera jamais…
Il n’existe pas de présence plus proche !
Dieu te dirige selon le conseil de Sa propre volonté…
Il n’existe pas de volonté plus sage !
Dieu te nourrit fidèlement de Sa parole…
Il n’existe pas de parole plus vraie !
Dieu est en toi et il est uni à ton esprit…
Il n’existe pas de relation plus proche !  

"Que la victoire de Jésus sur la croix soit ta vision céleste quotidienne afin que tu gardes les yeux fixés sur Lui. " Bonne semaine! 

jeudi 15 septembre 2016

Prière composée par l’archevêque Oscar Romero

Il est bon de temps en temps, de prendre du recul et revoir les choses.
Le royaume va non seulement au-delà de nos efforts mais également au-delà de notre vision.
Nous n’accomplissons dans notre vie, qu’une infime partie de l’entreprise merveilleuse qu’est l’œuvre de Dieu. Rien de ce que nous faisons n’est complet, ce qui est une autre façon de dire que le royaume de Dieu va toujours au-delà de nous. Aucune déclaration ne peut dire tout ce qui pourrait être dit. Aucune prière ne peut totalement exprimer notre foi
Aucune confession ne peut nous amener à la perfection. Aucune visite pastorale ne peut apporter la plénitude. Aucun programme ne peut accomplir la mission de l’église. Aucun ensemble d’objectifs ne peut tout inclure.
Voilà en quoi consiste notre rôle. Nous plantons les semences qui grandiront un jour. Nous arrosons les semences qui ont déjà été plantées, qu’elles aient la promesse d’un futur. 
Nous posons les fondements qui auront plus tard besoin d’être développés, qui pourvoiront un levain qui produira des effets allant au-delà de nos capacités. 
Nous ne pouvons pas tout faire, et quand nous en prenons conscience,  nous éprouvons un sentiment de libération. Cela nous permettre de faire une chose et de bien la faire. Elle pourrait être incomplète, mais c’est un commencement, une étape sur le chemin, une opportunité pour la grâce de Dieu d’entrer et de faire le reste.
 Nous pourrions ne jamais voir le produit final, mais c’est là qu’est la différence entre le maître bâtisseur et l’ouvrier.
Nous sommes des ouvriers, nous ne sommes pas les maîtres bâtisseurs, nous sommes des ministres, nous ne sommes pas des messies, nous sommes les prophètes d’un futur et non du nôtre.

Amen
Note: Óscar Romero, de son nom complet Óscar Arnulfo Romero y Galdámez, (né le  août 1917 à Ciudad Barrios au Salvador et mort assassiné le  mars 1980) est un prélat de l'Église catholique. Il meurt assassiné en martyr alors qu'il est l'archevêque de San Salvador au Salvador pour avoir été le défenseur des droits de l'homme et particulièrement des paysans de son diocèse. (source wikipedia).

lundi 22 août 2016

Ombre ou réalité ?



  Corneille est un personnage qui se trouve au chapitre 10 du livre des Actes des Apôtres dans la Bible. Ce livre de la Bible est :
  • Un trésor historique : il nous montre la naissance de l’église après la montée Jésus au ciel,
  • Un trésor missiologique : on y voit l’ingéniosité et l’esprit créatif de l’apôtre Paul à travers sa stratégie d’expansion du message de l’évangile, mais également sa capacité à contextualiser ce message révolutionnaire sans lui ôter sa pureté.
  •  Un trésor spirituel : on y voit l’Esprit de Dieu à l’œuvre qui dirige les actions des protagonistes dans une collaboration impressionnante.
  • Un trésor théologique : le mouvement de l’Esprit de Dieu souffle librement et transforme les cultures (juives, romaines, éthiopiennes, etc.) en leur donnant un nouveau souffle à travers l’expression d’une foi nouvelle. 
  • Un trésor d’enseignements en leadership : Il ne s’agit jamais en réalité de l’histoire de l’apôtre Pierre, Paul ou Jean mais de celle des disciples de Jésus, hommes et femmes sous la direction du Saint Esprit.

L’une des profondes révélations dans le livre des Actes se trouve au chapitre 10 où elle se fait de manière progressive :

·            Un soldat romain, Corneille, qui croit en Dieu et qui est un homme de prière.
·            Un ange qui entre chez Corneille et affirme sa fidélité et l’envoie chez un juif nommé Simon Pierre.
·            Simon Pierre, un des plus proches disciples de Jésus, et parmi les apôtres les plus influents, a la vision d’une grande nappe blanche attachée par les quatre coins et remplie d’animaux de toutes espèces.
·            Une voix venant du ciel qui lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Face au refus, compréhensible de Pierre : « Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. »
·            La voix déclare : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. »

L’argument de Pierre pour ne pas manger ces animaux repose sur ses croyances, ses traditions, sa culture et ses convictions : « Je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. » Ce serait comme mettre aujourd’hui un plat de toutes sortes de charcuterie de porc devant un musulman ou un juif et lui demander d’en manger. C’est « impur », c’est « souillé », c’est « impropre à la consommation. »

Mais la question qui se pose est celle ci : Qui a dit que ces choses étaient impures ? La réponse est : Dieu lui-même. Et qu’est-ce que Dieu dit maintenant : « Ce que Dieu a déclaré impur, ne le regarde pas comme souillé. »

Dieu a t-il changé d’avis ? Dieu se contredit il ? Loin de là !

Ces interdictions sur l’alimentation, l’habillement, les rituels, etc. étaient en préparation de ce qui est essentiel. C’est ce que l’apôtre Paul expliquera plus tard aux chrétiens de Colosses en ces termes : Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats: c'était l'ombre des choses à venir, mais la réalité est en Christ. (Colossiens 2.17).

Je comprends encore mieux ce verset en wolof : « Loolu lépp nag takkandeer la woon buy misaal li waroon a ñëw, waaye lu dëggu li mi ngi ci Kirist. »
Jésus avait expliqué (en présence de Pierre) en Matthieu 15 là où se trouvait le nœud du problème et où la transformation devait commencer : « Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme… Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets?  Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui souille l'homme.  Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.  Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme. »
Il ne s’agit donc pas d’un problème de bouche, mais plutôt de cœur ! Souvent, je me retrouve à me focaliser sur les problèmes de bouche plutôt que sur ceux du cœur. Et je me retrouve à me concentrer sur l’ombre et à rater la réalité.